| dc.description.abstract | On the basis of a detailed case study of the High Forest Zone of Ghana, the paper challenges the common narrative of REDD as being fast and easy. The paper analyses proximate and underlying causes of deforestation and degradation and finds that these processes are driven by multiple underlying causes. The paper goes on to argue that the causes of deforestation and degradation that are found within the realm of the forestry sector, to which REDD measures will be largely confined, have emerged as a result of a political economy that gives priority to economic development over forest conservation, while at the same time allowing powerful interest groups, in particular the political and administrative elite, to financially benefit from resource depletion. The analysis suggests that forest conserving policy reforms are unlikely to come fast and easy, and that the prospect of future REDD payments may not accelerate them. It is argued that the case of Ghana is not unique and that REDD implementation may face similar constraints in many developing countries.
Basé sur une étude-cas détaillée de la zone de haute forêt au Ghana, l'article remet en question le point de vue répandu que la REDD est rapide et aisée. Il analyse les causes proches et sous-jacentes de la dégradation et de la déforestation, et trouve que ces processus sont activés par des causes sous-jacentes multiples. L'article se poursuit en essayant de démontrer que les causes de la déforestation et de la dégradation se trouvant dans les limites du secteur de la foresterie, dans laquelle sont largement confinées les mesures de la REDD, semblent avoir été le résultat d'une économie politique qui a donné au développement économique priorité sur la conservation forestière, tout en permettant en même temps à de puissants groupes d'intérêt, en particulier l'élite politique et administrative, de bénéficier financièrement de la pénurie des ressources. L'analyse suggère qu'il est improbable que les réformes de politique de conservation surviennent facilement et rapidement, et que l'attente des payments futurs de la REDD ne soit probablement pas à même de les accelérer. L'article démontre que le cas du Ghana n'est pas unique, et que la mise en pratique de la REDD risque de connaître des contraintes similaires dans de nombreux pays en voie de développement.
Basándose en un estudio detallado de la Zona Forestal de Altura de Ghana, este artículo cuestiona la imagen típica de que la Reducción de Emisiones por Deforestación y Degradación (REDD) sea rápida y fácil de lograr. El estudio analiza las causas primordiales y secundarias de la deforestación y degradación y descubre que estos procesos tienen como raiz un gran número de causas subyacentes. Se sugiere que las causas de la deforestación y degradación dentro del ámbito del sector forestal, al cual las medidas de REDD serán limitadas en gran parte, son el resultado de una economía política que da prioridad al desarrollo económico y no a la conservación forestal, y que al mismo tiempo permite a los grandes grupos de interés, sobre todo a la élite política y administrativa, beneficiarse en terminos financieros del agotamiento de los recursos. Según el análisis, resulta poco probable que las reformas políticas en cuanto a la conservación forestal sean rápidas y fáciles de lograr, y puede que la posibilidad de pagos futuros de REDD no acelere este proceso. Se afirma que el caso de Ghana no es único, y que en muchos países en vías de desarrollo la implementación de la REDD puede verse afectada por restricciones parecidas. | |
